
Depuis sa création, Notre Temps a su rester une référence de sa famille de presse. Qu’est-ce qui fait la force et le succès de ce magazine au fil des décennies ?
Notre Temps est en effet le premier* mensuel français par sa diffusion. Il est aussi le premier à s’être intéressé à son public : en 1968, alors que la France entière avait les yeux braqués vers sa jeunesse, le groupe Bayard a eu l’idée de mettre en lumière les invisibles d’alors, les retraités. À l’époque, quand on était à la retraite, on avait une moyenne de 7 ans d’espérance de vie.
Aujourd’hui, c’est près de 30 ans. Une vraie révolution démographique pour laquelle tout est à inventer. La société a évolué, les lecteurs de Notre Temps aussi, et la rédaction de Notre Temps n’a cessé d’être à l’écoute de leurs besoins, centres d’intérêt et aspirations. Les journalistes de Notre Temps rencontrent régulièrement les lecteurs, nous organisons des débats, des rencontres, des groupes pour tester nos intuitions éditoriales…
C’est sans doute, en plus d’une bonne connaissance des sujets que nous traitons et de l’expertise de nos journalistes dans le domaine du droit, des retraites, du budget, de la santé, de la culture, etc… une des clés de notre succès.
*parmi les magazines vendus chez les marchands de presse
En quoi la nouvelle formule du magazine, qui paraîtra le 7 octobre, s’inscrit-elle dans la continuité de l’héritage de Notre Temps tout en répondant aux défis modernes et quels sont les changements proposés ?
C’est une version de Notre Temps, mais « en mieux ». Côté « visuel », nous avons travaillé avec un directeur artistique extérieur (Serge Ricco, ex Télérama, ex Vanity Fair…) sur un nouveau logo plus graphique et moderne en lettres capitales repérable dans les points de vente avec son élégant cadre blanc.
À l’intérieur, on découvre une maquette épurée et joyeuse, et une typographie plus lisible et aérée pour un meilleur confort de lecture.
Chaque numéro sera rythmé par des articles courts et des formats plus longs, fouillés et nourris par notre équipe de journalistes. Et bien sûr, nous continuerons à proposer à nos lecteurs des sujets qui les concernent de près dans tous les domaines du quotidien : droit, budget, santé, loisirs, voyages, cuisine, culture…
Nous avons également de nouvelles rubriques, avec des débats mêlant les générations et des astuces autour du numérique, des idées pour profiter de la vie, se faire du bien, et des pistes pour s’engager dans une association, un peu, beaucoup ou passionnément… Comme nous l’affichons sur notre base-line en couverture :
C’est bon d’être libre ! Enfin, et c’est important, nous accueillons aussi des nouvelles signatures : Alain Baraton, le jardinier en chef du domaine national de Trianon et du parc du château de Versailles est très apprécié de nos lecteurs. Nous aurons aussi de la bande dessinée avec Riad Sattouf, l’auteur à la fois grave, tendre et plein d’humour de L’Arabe du futur (traduit dans 23 langues !). Il nous proposera, chaque mois, en exclusivité, l’histoire inédite de Clémentine, sa mère bretonne. Un vrai voyage dans la France des Trente Glorieuses !
Quel message souhaitez-vous adresser aux marchands de journaux à l’occasion du lancement de cette nouvelle formule de Notre Temps , et comment comptez-vous les impliquer dans cette évolution pour renforcer la diffusion du magazine ?
Nous avons multiplié les rencontres sur le terrain pour présenter la nouvelle formule car la contribution des acteurs de la distribution de la presse et particulièrement celle des marchands de journaux est indispensable à la réussite du projet. Ce sont eux qui mettent en lumière nos magazines et qui sont en direct avec les acheteurs. Nous comptons sur eux !
Il est très important pour nous que nos acheteurs réguliers ne soient pas désorientés et retrouvent bien Notre Temps dans leur point de vente.
Enfin, on sait aussi grâce à de nombreux groupes lecteurs que lorsqu’ils ont le journal en main, ils sont vite séduits et y reviennent ! C’est la raison pour laquelle le soutien des marchands de journaux est vital pour nous.
Direct-Éditeurs – Interview exclusive – vendredi 04/10/2024