Cette année, le journal Paris Courses a changé de nom pour Geny Courses. Pouvez-vous nous en dire plus sur les raisons de ce changement ?
Geny est leader sur internet avec geny.com et genybet.fr ainsi qu’à travers le service audiotel 3601 Geny. Le quotidien hippique GENY COURSES doit bénéficier de la puissance de la marque Geny au service des turfistes et de campagnes marketing sur l’ensemble de l’écosystème pour mieux résister à l’érosion des ventes.
C’est d’abord un changement de marque sans modification de l’offre éditoriale. Nous envisageons pour le meeting d’hiver de Vincennes une augmentation de la pagination (+4 pages) pour proposer plus de data hippiques, performances notamment, à nos lecteurs.
L’essentiel de l’information hippique pour préparer ses paris dans la course évènement du quinté ainsi que pour les autres courses des réunions premiums (performances, pronostics, avis de nos consultants,…) sans besoin d’être un expert.
Nos lecteurs bénéficient de l’avis des meilleurs consultants :
- Stéphane Pasquier, Monsieur quinté en plat. Stéphane Pasquier est le jockey en activité le plus titré dans cette catégorie des Quinté+ avec 230 victoires devant Christophe Soumillon, 208 réalisations, et Maxime Guyon, 146.
- Eric Raffin, au trot, Lauréat d’un cinquième Sulky d’Or consécutif avec 267 victoires en 2023.
- Gabriel Leenders, en obstacles, tête de liste des entraîneurs d’obstacles aux gains en 2024
GENY COURSES est le 2ème quotidien hippique en exemplaires vendus derrière Paris Turf. Le changement de marque a quelque peu perturbé les lecteurs. Les marchands de journaux sont importants pour rassurer nos lecteurs : GENY COURSES propose des contenus identiques à ceux de feu Paris Courses.
Je souhaite également rappeler que près de 70% de notre chiffre d’affaires provient de la vente au numéros. Pour GENY COURSES (comme pour nos autres quotidiens), les marchands de presse sont le lien essentiel avec notre lectorat ; je les remercie donc pour leur investissement au quotidien.
Il y a eu beaucoup de dégâts compte tenu de la baisse de la vente au numéro depuis 20 ans et le réseau des diffuseurs en est la première victime. L’Arcep propose aujourd’hui de réévaluer la rémunération des diffuseurs. On ne peut qu’y être favorable à condition que cet effort soit réparti équitablement : la presse quotidienne, qui a besoin d’un réseau à forte capillarité, a certainement plus de moyens pour contribuer à cet effort que tous les éditeurs de magazines de niche, qui subissent déjà de plein fouet la crise du secteur.
Les marchands de journaux qui restent fidèles au poste représentent le maillon fort de notre filière, il faut les respecter et les aider par une dynamique de produits mieux adaptée au conditions économiques d’aujourd’hui. Nous ne connaissons pas la plupart de nos lecteurs, mais eux les rencontrent chaque jour en face à face. Dans une pure logique de marché, ce sont eux qui ont le dernier mot.
Je tiens également à remercier tous les diffuseurs qui ont mis nos titres en avant au fil des années, ainsi que ceux qui continueront à le faire.
Direct-Éditeurs – Interview exclusive – vendredi 19/07/2024